Le conte de Draglaglagon  
 

 

LE DRAGLAGLAGON 

07/02/2013

 Conte réalisé par

Les enfants de la garderie « Les Gavroches »

70000 Montigny-lès-Vesoul,

Zoé, Sandrine et grâce aux précieux conseils de Philippe Barbeau.

 

A l’occasion de leur carnaval  du Samedi 9 mars 2013

   

 

« Atchoum, Atchoum »

Bien qu’emmailloté dans un énorme blouson, équipé de gants bien chauds d’une belle écharpe et d’un bonnet en laine tricotée par sa mémé, Olivier était encore enrhumé !!

Il faut dire qu’il vivait dans un pays qui s’appelait le Paydufroi, et que dans ce pays, il faisait toujours froid, très, très très froid. Surtout depuis l’arrivée du dragon; oui mais, pas un dragon comme tous les dragons ; vous savez ceux qui crachent du feu, non, celui-ci, crachait des glaçons, vous savez des glaçons très, très, très froid. Il s’appelait le Draglaglagon.

Le Draglaglagon crachait tellement de glaçons que tout en était recouvert, à chaque fois qu’il ouvrait sa gueule, des dizaines, des centaines, des milliers de glaçons s’éparpillaient aux quatre coins du pays, et cela durait depuis des années.

Mais Olivier, en avait assez ! Il en avait ras le bonnet ! Il avait vraiment très très très froid. Il devait agir.

Olivier en parla à son papa qui connaissait tout sur les dragons. « Pour ce dragon, la seule solution est de le bruler tout entier » dit son papa. « J’ai un briquet qui pourrait faire l’affaire, glisse-le dans ta poche et ne l’utilise que pour Draglaglagon ».

Olivier marchait en direction de la grotte du dragon quand il aperçu un énorme tigre assit sur le chemin, hurlant de douleur.

« Que t’arrive-t-il ? »  demanda Olivier.

« Je ne peux plus marcher », répondit le tigre, « J’ai une épine sous ma patte et je ne peux pas l’enlever ».

Olivier était impressionné par cette énorme bête, mais courageux, il s’approcha et retira l’épine.

De nouveau sur ses pattes, le tigre se transforma en magicien et lui promit de l’aider dès qu’il en aurait besoin. Olivier mit l’épine dans sa poche et reprit son chemin.

Au bout d’un certain temps, il entendit pleurer dans un buisson. C’était un aigle qui s’était coincé dedans. « Aide-moi à sortir de là s’il te plaît », lui dit l’aigle. Compatissant, Olivier le retira de l’entrelacs des branches.

Aussitôt posé sur le sol, l’aigle se changea en lutin et lui promit de l’aider dès qu’il en aurait besoin. Olivier ramassa une plume d’aigle restée par terre et la mit dans sa poche.

Plus loin, juste à côté de la rivière gelée, Olivier entendit de drôles de bruits. Etonné, il s’approcha et découvrit un minuscule poisson rouge gigotant de tous côté.

« Comment est-il arrivé ici ? », n’écoutant que son cœur, Olivier cassa la glace de toutes ses forces avec ses pieds et remit le poisson dans l’eau. A peine dans l’eau, le poisson se métamorphosa en une belle sirène et elle lui promit de l’aider dès qu’il en aurait besoin. Elle lui donna même sa plus scintillante écaille qu’il mit dans sa poche.

Arrivé près de la grotte du dragon, Olivier se mit à douter. Comment lui, si petit, allait-il brûler le dragon ?

Il était trop tard pour reculer, Draglaglagon sortait de sa grotte.

Olivier tremblait, il tremblait de peur, … mais aussi de froid.

Draglaglagon ouvrit sa gueule, et des dizaines, des centaines, des milliers de glaçons entouraient Olivier.

Respirant un bon coup, Olivier demanda au dragon d’arrêter de cracher des glaçons.

« Je ne veux pas » dit Draglaglagon. Et hop, encore des dizaines, des centaines, des milliers de glaçons sortait de sa gueule et s’amoncelaient autour d’Olivier.

« S’il te plaît, arrête de cracher des glaçons », dit Olivier.

« Non », dit Draglaglagon, et des dizaines, des centaines, des milliers de glaçons recouvrirent Olivier.

Alors apparut le magicien, le lutin et la sirène qui tous ensemble dégagèrent les glaçons autour du petit garçon.

Olivier reprit courage et fouilla dans sa poche à la recherche du briquet, il en retira l’épine.

Draglaglagon approcha son museau tout près d’Olivier pour voir ce qu’il tenait. Olivier rapide le piqua sur le bout de son nez.

AÏE, AÏE, OUILLE  OUILLE !! Draglaglagon se tordait dans tous les sens. Il poussait, poussait avec ses pattes pour enlever l’épine.

Et tout à coup, HOP, il pondit un gros œuf VERT !

Etonné, il se calma.

Olivier fouilla encore dans sa poche à la recherche du briquet, et en sortit la plume.

Draglaglagon approcha sa patte pour l’attraper mais Olivier le chatouilla sous le bras.

HI, HI, HO, HO !! Draglaglagon se tordait de rire dans tous les sens. Il tapait, tapait avec ses pattes tellement il rigolait.

Et tout à coup, HOP, il pondit un gros œuf JAUNE !

Etonné, il se calma.

Olivier fouilla dans sa poche, à la recherche de son briquet, et en sortit la scintillante écaille.

Draglaglagon voulait voir cela de plus près, il s’approcha, s’approcha tout près, mais un rayon de soleil se réfléchit sur l’écaille et Draglaglagon fut ébloui. Il ne voyait plus rien.

Il se tordait dans tous les sens, et frottait ses pattes sur ses yeux, il frottait, frottait.

Et tout à coup, HOP, il pondit un gros œuf ORANGE !

Il n’eut pas le temps de voir l’œuf orange, car Olivier avait encore fouillé dans sa poche, avait trouvé le briquet et avait allumé le bout de la queue du dragon.

Alors celui-ci se mit à brûler, à brûler, à brûler,…

Et tout à coup, HOP, il pondit un tout petit œuf BLANC !

Avec le feu du dragon, les glaçons du pays fondaient doucement, doucement.

Olivier commençait à se sentir bien mieux. Il enleva ses gants, son bonnet, son écharpe, et enfin, son blouson.

Et tout à coup, HOP, il vit sortir du gros œuf VERT un gros dragon VERT, il crachait un petit vent tiède !

Et tout à coup, HOP, il vit sortir du gros œuf JAUNE un gros dragon JAUNE, il crachait  de petites flammes chaudes !

Et tout à coup, HOP, il vit sortir du gros œuf ORANGE un gros dragon ORANGE, il crachait  un petit brouillard humide!

Et tout à coup, HOP, il vit sortir du petit œuf BLANC un tout petit dragon BLANC, qui crachait de jolies petits flocons blancs !

Olivier aima tout de suite les quatre bébés dragons : Le premier dragon, le VERT, il l’appela DRAPRINPRIN, le deuxième dragon, le JAUNE, il l’appela DRATéTé, le troisième dragon, l’ORANGE, il l’appela DRATOTONE et le dernier, le BLANC, il l’appela DRAViVER.

Depuis, le Paydufroi, ne s’appelle plus Paydufroi, mais le Paydeskatcézon, et il ne fait plus froid, ou presque plus !

Chaque dragon équilibre le climat : une saison chaude, une saison tiède, une saison humide et une saison un peu plus fraiche.

Mais attention, quand on les chatouille… le temps s’embrouille !

 

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